LA FAMILLE QUʼON CHOISIT

Rencontre avec les piliers de Paillé

23 avril 2025,

LA FAMILLE QUʼON CHOISIT

Pour célébrer les 60 ans de notre grande famille, on a choisi de réunir les piliers qui ont marqué son parcours. Ces figures emblématiques ont vu l’entreprise évoluer, portée par trois générations engagées. De modeste projet. fleuron québécois, GM Paillé. a grandi en s’entourant de gens exceptionnels, comme François Ricard, Claude et Suzanne Hamel, Claire Gélinas, Normand Savignac et André Hamel. Rassemblés autour de Claude Paillé, ces précieux collaborateurs ont partagé avec nous leurs souvenirs, anecdotes et moments marquants. Plein feu sur ce vibrant échange, qui révèle avec émotion l’esprit familial et la passion sincère qui habitent chaque lieu où vit l’histoire du groupe Paillé.

LÀ OÙ LES LIENS HUMAINS ÉCRIVENT L’HISTOIRE

Tout commence dans un petit garage à Louiseville, au milieu des années 50. Réginald Paillé, un homme de coeur et de défi s, y vend des voitures d’occasion à 100 $. Pas de grandes ambitions, juste un besoin bien simple : travailler fort pour faire vivre sa famille. À l’époque, on ne compte pas les heures. Le travail, c’est sept jours sur sept, parce qu’il n’y a pas d’autre option.

Rapidement, ce petit garage devient bien plus qu’un lieu de service. C’est un point de rassemblement, où Réginald accueille chaque client et employé, qu’il surnomme « le gars » ou « le frère », comme un membre de sa famille. Ce n’est pas calculé, c’est naturel. Un esprit d’entraide et de proximité, déjà, s’installe.

En 1964, un moment charnière survient : Réginald décroche la concession GM. Avec sa petite équipe, il pose les bases d’une entreprise qui ne cessera de grandir. Mais ce succès naissant n’eff ace pas les défis. Les débuts sont modestes, marqués par des hauts et des bas. Pourtant, Réginald tient bon, entouré de « gars » qui partagent sa vision et ses valeurs. À chaque étape, c’est l’esprit familial qui fait avancer les choses.

« Quand je suis entrée dans le garage la première fois, l’esprit qui y régnait m’a marquée. Les hommes entourant Réginald lui seraient fidèles jusqu’au bout, ça se voyait, ça se sentait. Aujourd’hui, quand je vois Jean-Claude aller, je ressens le même engouement envers son leadership que celui voué à son grand-père, quelques décennies auparavant », raconte Suzanne Hamel, femme d’un ancien employé Paillé.

Après six décennies, c’est cet esprit qui continue de tenir le fort, et ce, malgré les succès retentissants. La proximité et ce je-ne-sais-quoi difficile à expliquer continuent de rallier les troupes. Mais nous reviendrons à la génération actuelle plus tard. En attendant, Réginald était assurément loin de se douter que ce qui commence à peine dans son modeste garage GM de Louiseville résonnera à travers l’entreprise Paillé pour des générations à venir.


S'ÉLEVER MALGRÉ LES VENTS CONTRAIRES DES ANNÉES 80

Après l’obtention de la concession GM grâce à Athanas Plante, un homme que Réginald a qualifié de mentor au cours de sa carrière, le garage prend vie, et croît de façon constante jusque dans les années 80. À Louiseville, l’établissement devient une référence pour les amateurs d’automobile du coin. Un repère où s’arrêter, même les fins de semaine. Un endroit où la bière est toujours froide, et les discussions, franches et chaleureuses.

En 1980, on inaugure la salle de montre à Louiseville : des voitures dans toute leur carrure des années 80, qui luisent toutes plus les unes que les autres. Les hommes entourant Réginald sont aussi fiers que lui. Enfin, ils peuvent montrer à leurs clients ce qu’ils ont dans le ventre, et peuvent faire régner l’esprit de leur garage dans un endroit à la hauteur des rutilants véhicules qu’ils fournissent à la région. Aux côtés de son père, Claude Paillé apprend les rudiments de la gestion. Déjà, on sent que l’homme a tout ce qu’il faut pour diriger de façon droite et logique l’héritage de son père. C’est d’ailleurs plus tôt que prévu qu’il prendra la tête de l’entreprise, alors que Réginald décède en 1983. Autour de Claude, une équipe soudée et dédiée s’unit encore plus fort dans le deuil. Une transition s’amorce, et Claude prendra officiellement la tête du garage et de la salle de montre de Louiseville en 1984. Ce dont son équipe et lui étaient loin de se douter, c’est que les défis allaient s’amener nombreux, au cours de cette importante décennie. Dans les années 80, la crise économique force Paillé à restructurer son entreprise pour maintenir les emplois. Parce qu’une chose demeure importante : que les gars puissent continuer de compter sur leur emploi pour subvenir aux besoins de leurs familles.

Sous les pressions de GM, l’entreprise est placée devant l’un de ses plus grands défis depuis sa fondation : de Louiseville, elle est forcée de déménager à Berthierville. L’entreprise est pourtant ici chez elle, et certains employés avalent le coup difficilement. La voix encore tremblante, André Hamel raconte : « Le déménagement à Berthierville, on l’a appris à la dernière minute. Claude Paillé n’avait pas le choix, pour perdre le moins de clients possible avant de partir. Toutes mes assises étaient ici, à Louiseville. Ma fille et mes petits-enfants étaient tout près. J’ai pris ça difficilement. Quand j’en ai parlé avec Claude, je me souviens avoir quitté le garage en plein hiver pour prendre une grande marche et reprendre mes idées. Je ne pouvais pas m’arrêter de pleurer. Mais j’ai suivi. Parce que c’est ça aussi Paillé : on est fidèle dans la tempête, et je ne pouvais pas m’imaginer sans cet emploi, mais surtout, sans cette famille. » Du lot, seulement un employé n’a pas suivi. Tous les autres ont choisi de transitionner à plus de 30 kilomètres de la maison, à cet endroit qui deviendra la maison de Paillé pour les générations futures.

UNE FAMILLE BÂTIE À COUPS DE DÉFIS... ET DE LA BIÈRE DU VENDREDI!

Si tout le monde a suivi, c’est qu’une force plus grande que nature régnait parmi les troupes. « Les gars venaient laver leur voiture au garage le samedi et le dimanche, et certains en profitaient même pour vendre des voitures aux curieux qui passaient et voyaient la porte ouverte », raconte Claude Paillé, la tête dans les souvenirs. Et le vendredi, à l’époque, c’était sacré. La caisse de bières en plein milieu, employés ou non se réunissaient pour discuter de tout et de rien. Ici, une nouvelle famille se construisait : celle de Paillé. Parce que les liens de sang sont peut-être peu nombreux, mais les liens familiaux qui unissent ces gens se multiplient vendredi après vendredi. Claire Gélinas poursuit : « Des mariages, des funérailles, des anniversaires : on a vécu beaucoup, beaucoup d’événements hors entreprise tous ensemble. C’était notre famille, c’était magnétique. »

Paillé, c’est d’abord Réginald le frondeur. Puis, Claude, le gestionnaire. À ses côtés, l’équipe s’est professionnalisée, et les clients ont continué d’apparaître dans la porte de la nouvelle concession, à Berthierville. Parce que l’esprit qui unissait les employés n’a pas manqué de se transmettre à la clientèle. Les valeurs de l’intégrité, de la famille et du respect se sont perpétuées d’un employé à l’autre, et d’une génération à l’autre, jusqu’à Jean-Claude, le visionnaire. Aujourd’hui à la tête de l’entreprise, il a multiplié ses pied-à-terre au cours des dernières années. Mais une chose perdure : l’énergie Paillé doit impérativement s’y retrouver. C’est là que réside tout le succès de l’entreprise, aux dires de ceux qui se trouvent autour de la table.

LOUISEVILLE IS NOT THE LIMIT

Jean-Claude Paillé, troisième génération à la tête de l’entreprise, a grandi dans la concession de Berthierville, aujourd’hui la maison-mère de l’entreprise. Et des idées, il en a eu. Beaucoup. Normand Savignac explique : « L'exportation des véhicules usagés des clients, c'est important. Ç'a développé toute l'entreprise. Ça permet de les vendre à meilleur prix, et ultimement, ça permet de nous démarquer. Ce que Jean-Claude a d’abord instauré pour le fun, pour essayer, là c'est pour vrai. » En effet, l’exportation représente aujourd’hui quelque 10 000 véhicules usagés envoyés aux États-Unis chaque année. Cette idée, « essayée » il y a environ une décennie, a placé GM Paillé dans sa meilleure position de vente. Elle permet à l’entreprise d’être compétitive sur le marché, et de vendre son véhicule neuf au meilleur prix, parce que le véhicule usagé racheté à son client aura été vendu au plus fort la poche de l’autre côté de la frontière. Non seulement Paillé s’est positionné comme un exportateur pour les véhicules de ses clients, mais aussi pour les dealers tout autour de lui. Toujours sous la vision de Jean-Claude, l’entreprise a également mis en place l’exportation de nombreux véhicules pour les vendeurs de camions chez nos voisins du Sud, une décision qui a grandement changé la donne. Normand poursuit en évoquant les choix avantgardistes de Jean-Claude Paillé : « Il a décidé de faire de la publicité de masse, et il a osé engager des gens pour répondre instantanément aux clients. C’est sa vision qui a fait de Paillé ce qu’elle est aujourd’hui. »

Effectivement, Paillé a été l’un des premiers concessionnaires à miser sur la publicité de notoriété, diffusée à heure de grande écoute à la télévision. Les campagnes publicitaires de GM Paillé à RDS  et à TVA Sports ne datent pas d’hier, et leur impact a rapidement été perceptible sur le plancher. Si l’affluence des clients a augmenté, Jean-Claude Paillé a compris qu’il fallait aussi répondre efficacement à leurs attentes. Mais il ne s’est pas contenté d’embaucher des employés pour accueillir cette clientèle grandissante. Visionnaire, il a structuré l’entreprise en y intégrant des expertises spécialisées, comme des départements web et marketing – une rareté à l’époque. Avoir des équipes dédiées, présentes à temps plein du lundi au vendredi pour répondre aux clients sur divers canaux, a conféré à Paillé un avantage unique dans son industrie et a renforcé sa réputation d’excellence.

L’ÂME DE PAILLÉ PERDURE

Claire Gélinas, la conjointe de Claude Paillé, estime que ce qui lie les trois générations, de Réginald à Jean- Claude, c’est la fougue, l’audace, la volonté d’aller plus loin et de ne pas se conformer à la masse. Au-delà de la concession, ce qui a été légué, c’est l’esprit de communauté. Paillé est plus que jamais ancrée dans les collectivités qu’elle a choisies, et qui l’ont choisie. Du modeste garage de Louiseville à une entreprise qui est positionnée comme la plus performante en chiffre de ventes de véhicules neufs au Canada depuis 9 ans, une chose perdure : l’énergie indescriptible qui unit tous ceux derrière Réginald, Claude et Jean-Claude. Parce que c’est ça, Paillé. Des générations à bâtir quelque chose d’unique qui rassemble les gens, autour de quelque chose de bien plus grand que l’automobile.


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